lundi, octobre 02, 2006

Pauvre mere !

Ainsi, toute teintée
de peur et d'écorchures
un sourire se tissait
sous sa belle prunelle
et le noir de sa peau
comme la nuit infinie
se posait en princesse
sous ses pas délabrés
et, l'enfant, épinglé
à sa frêle poitrine
s'aprêtait à crier
jusqu'à perdre haleine
quand ses yeux, pauvre mere,
affaiblis par la honte
se noyaient dans ses larmes
décharnées et tremblantes
puis ces voix insouciantes
qui ruaient sa poesie
et le coeur de ma bouche
qui baisait son amour.

LE BEAU, FRANTZ
TOUS DROITS RESERVES, MAI 2005, BOSTON

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