mardi, décembre 12, 2006

L' AMOUR !

Nous revoici ... O Grand Amour
Sous les eclats de ton parvis
Et le parfum de tes velours
Et ta grandeur toute infinie

Nous voici sous tes yeux guerisseurs
Comme des plantes dont la soif accapare
Connaissant la bonte de ton coeur
Nous venons nous courber ... O Grand phare

Pas une ride haineuse sur ton front
Pas un point tiedeux dans ton verbe
Le meme teint qui suit ton sermon
Suit aussi tes heures si acerbes

Pas un coin brumeux dans ta ville
Pas une plume sordide sur ton port
Et tout coeur baignant dans ton nil
Se relève joyeux comme le cor

Tu t'éloignas loin de ton trone
Aux fins de lier la terre aux cieux
Et te laissas jugé à l'aune
D'un monde si vil et ténébreux

Ton sang vivement irrefragable
Ne tient pas l'homme de par son pole
L'exemple frappant est cet étable
Ou tu portas toute la parole

Et cette parole toute éternelle
Sur qui s'appuie ta belle église
Le grand amour qui coule en elle
Ainsi ta gloire qui s'éternise

Sa voix sourit à tout moment
C'est comme un frère autour des frères
Aussi limpide elle suit ton sang
Et par ton sang elle régénère

Unique, certaine, et charitable
Amour, tendresse, et son prétoire
Semblable à elle est impensable
De près, de loin elle est miroir

Son sens suprême étend le voeux
Si bien en elle n'a point de haine
Et qu'en tous lieux elle rend heureux
La vie sans toi est vide et vaine .

samedi, décembre 09, 2006

Mon Dieu

Je feutre mes lettres humides
Sur les colonnes robustes
De ton soleil splendide
Et des vents si injustes
Sement deja l'amertume
Dans le coeur de ma plume

Je proclame Ta Grandeur
Faite de verbe et d'amour
Et leur ton tentateur
Me poursuit comme des ours
Pretextant que mes voeux
Ne tiennent pas leurs aveux

Et quand bien ma priere
Se debat dans le gouffre
Ils l'expient comme une pierre
Dans un riz qui s'engouffre
Et le froid m'envahit
Comme la brume infinie

Puis le souffle du vertige
De leurs voeux assassins
Et la haine qui se fige
Sur mon front de gamin
Et le feu de l'enfer
Qui grimace entre freres .

Frantz Le beau

vendredi, décembre 08, 2006

O Cherie

Sans un bruit
Sans un cri
Tu souris
Ma cherie
Comme tu fuis
Aujourd'hui
Les messies
Indecis
Ton parvis
Brille aussi
Attendri
Sur le lys
O Marie
Qui se lie
A l'esprit
Infini
Et depuis
Je maudis
Mes minuits
De jadis .

Frantz Le beau

Je me rends Seigneur

Sur le noir sentier creux
D'un vieux moi insoucieux
Je me mets a la queue
A ta quete ... O mon Dieu
Mon visage tout hideux
Des discours impetueux
Et mon tout incestueux
Me voici sous tes yeux
Des elans crapuleux
Ont souille mes aveux
Quand mon sang tourne au bleu
Sous mes cris tempetueux
Me voici tout honteux
Sur le banc sulfureux
Et mon teint trop haineux
Et l'espace venimeux
Que tes voeux amoureux
Tuent mes reves vaniteux
Afin que glorieux
Tu me rive vers tes cieux .

Frantz Le beau

mardi, décembre 05, 2006

O Petit cercueil

Tu faufiles sous le ton
Funebre du carillon
Et la glace de ton bois
Et le bruit de ces voix

Tu effraies l'arrogance
De la toute existence
Et ainsi toute flanquee
Elle sourit ton marche-pieds

Et l'enfant qui te suit
Dans sa nuit infine
Pleure encore ce teint sombre
Qui defile sur son ombre .

Frantz Le Beau

dimanche, décembre 03, 2006

La Paix

Non ne dégaine pas encore
Jettes cette arme
Tiens cette rose
Epingle-la
Sur ton coeur

Puis

Vas auprès de ton armenier
Dis-lui, tu n'en veux pas

Vas au fond de ton arsenal
Prends tout
Et, jette tout

Qu'ils soient beretta
Calibre 45
Calibre 38
Magnum
M 16
M 17
Uzi
Chars
Rockets
Lance-flamme
Dynamites
Avions-chasseurs
Missile

Tout ce dont tu n'auras pas besoin
Pour ton éternité, ton salut

Tout ce qui détruit la vie
Le respect
L'humanité
L'entente
La paix

Tout ce qui tue pour rien

Pour rien .

Frantz Le beau

Amour et sacrifice

Je fuis la ruche volante
De mon etre juvénile
Juste pour me retrouver
Sous tes yeux militaires

Je me déments moi-même
Et mes cieux, et mes lunes
Juste pour corroborer
Mon coeur dans ses attraits

Et enfin me voici
Sous tes verroux cruels
Afin que tu me fasse
Aumone de ton amour .

Toi qui me fais aumone

O toi qui interprètes la chanson de mon être
Prends-moi de par la quête qui te guide en effet
Le soleil du matin qui jadis pénètrait
Les fissures de mes mains par la grande fenêtre

Tu es pareille aux perles glorifiant sur les mers
Car trop claire et trop belle pour sourire a ma peur
Comparant mon passé a ta grande lueur
Je ne fais qu' abuser l'omniscience du bon pére

Lui qui tend ton pur sang a mon sang trop fendu
Pour que cessent les tourments sur ma route infinie
Que la vague de sa grâce t'accompagne en Jésus
Et déferle sur ta face toute l'image de la vie .

Frantz Le beau
TOUS DROITS RESERVES, BOSTON

samedi, décembre 02, 2006

L' inoubliable

Qui ne s'en souviendra
De ton sang, de ta croix
Le supplice insensé
Que tu as enduré

Les injures, et outrages
Infligés à tes pages
Et ces mots rassurants
Au larron repentant .

FRANTZ LE BEAU
TOUS DROITS RESERVES

vendredi, décembre 01, 2006

Mystere

Je vis le sceau du ciel
Sur ta robe de déesse
La sueur de Gabriel
Sur ton corps tout en liesse

Je vis sur tes souliers
Des grêles de galaxie
De cedres entrecroisés
Rideaux, rimes, et parvis

Semblable au grand silence
Je vis le tout en toi
La grâce et la conscience
La paix et l'au-delà

Qui es-tu ? O amour !
Qui es-tu ? O espoir !
Puisse Ton coeur de velours
Rimer à mon prétoire .

Frantz Le beau
TOUS DROITS RESERVES, BOSTON

Le Sauveur

Je ne sais pas grande chose,
Je ne vante pas ma glucose
Ni m'expose ni m'explose
Ni m'attise ni m'impose
Mais je sais, sans prendre cause,
Que sa croix est une rose
Inclinée aux moroses
Et à l'ombre qui s'oppose .

Frantz Le beau

Extravagance

Ton coeur

S'ajoutant à mes soirs
M'est comme un ciel luisant
Mille espaces, mille lanternes

Tes mains

C'est une nuit qui s'annonce
Sans que l'ombre de quatre heures
N'en tienne compte de son plein

Tes yeux

On dirait que les lunes
Se désistent de bon gré
Car étant convaincues

Tes joues

Ce sont des perles perdues
Sous la nuit onduleuse
D'un printemps détourne

Tes hanches

O j'ai peur a y croire
Car trop denses, trop houleuses
Leur vertige m'assassine

Ton nom

O ce verbe parfumé
Me hantant corps et âme
Meme mes rêves et ma lampe
Meme le ton de ma plume .

Frantz Le beau
TOUS DROITS RESERVES< BOSTON

Fluide-consistante

Le silence de ton nom
Me transperce la mémoire
On dirait que ton corps
Est encore sous mes yeux

Cet amour maculé
De parfum et de pourpre
O ce soir mis en long
Sur la rampe de mon coeur

Tu m'envoute et l'esprit
Et le corps, et la plume
Ma pensée n'est plus mienne
Et en moi tout est toi

Et les hanches lumineuses
De tes joues succulentes
Ta gesture, et tes paumes
Et ce vide encombrant .

Frantz Le beau

Le coeur et ses battements

Les mots sont trop railleurs
Ce sont coeurs sans fond
Crois-moi de par le coeur
Mon coeur est mon sermon

Les vents font trop de bruit
Les mots peuvent s'envoler
Le coeur est infini
Dans sa sincerite

Crois-moi de par ses flux
Son ame, et ses battements
Car tout est superflu
Seul le coeur suit le temps .

Frantz Le beau