lundi, octobre 02, 2006

Enfin !

Ce jour la
je t'en prie
n'assombris pas ma honte ...

Pas de cierges
pas de fleurs
pas d'encens
plus rien qui pourrait
dérober ma laideur ...

Cette enfance bifurquée
estropiée
avilie
obstruée
traquée...

Que le gout fade de mon coeur
comme le teint moribond de ma bière
pour river vers ces autres
qui m'attendent constamment ...

Plus de cris abusifs
dans cette impasse
de paix
d'amour
de tendresse
de soumission absolue ...

Dans cette impasse ...
de grâce!
du calme pour cette âme
qui a bu tant de fiel
de souffrances
de peines
de remords
et d'encre ...

Et juste un sourire
pour délier le rythme moelleux
de cette nuit trop tardive.

LE BEAU, FRANTZ
TOUS DROITS RESERVES, NOVEMBRE 2001

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