mardi, octobre 03, 2006

O patrie !

Oui ces bottes qui profanent
la senteur de tes mangues
et foncant leur rancune
sur la sueur de tes fetes

Ces chars engloutissants
et leur chaines ironiques
rigolant sur l'asphalte
de tes larmes incessantes

Ces vampirent qui rugissent
sur tes rives défroquées
et qui dansent le samba
de ton cher Assotor

De ces heures combien tristes
s'escalant sur tes rêves
et leur teint incestueux
qui se gonfle dans tes veines

Et ces chiens du dedans
qui partagent ton manteau
et ton coeur eternel
qui sourit sur le mât.

LE BEAU, FRANTZ
TOUS DROITS RESERVES, JUILLET 2001, HAITI

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