vendredi, juin 20, 2008

Dorénavant ... ô déesse !

J'instruis mes yeux à ne contempler que ton sourire d'enfant
mes oreilles à n'entendre que le bruissement doux de ton souffle chaud
mon nez à ne respirer que l'odeur suave de tes cheveux noirs
ma langue à ne goûter que le sel de ta sueur douce
ma bouche à ne crier que ton nom de lys parfumées
ma voix à ne fredonner que ta chanson d'avenir
mes pieds à ne suivre que les empreintes de tes pas sûrs
ma plume à ne retracer que les courbes fines de ton corps de femme
mon encre à ne s'éterniser que sur ton papier rose-tendre
mon coeur à ne se voltiger que sous la transe de tes virées princières
mon paysage à ne sourire qu'aux rayons de ton soleil d'espoir
mes oiseaux à ne chanter que ton hymne réellement d'amour
mes poils à ne se lever que sous tes paumes de feu
mes mains à ne se faufiler que sous ta robe aux dentelles multicolores
mes baisers à n'être vraiment vrais que sur tes lèvres violettes
mes jambes à ne se trembler que sous tes mines dictatrices
mon arrogance à ne se montrer qu'en dehors de ta cour paisible
oui
j'instruis ma mémoire à ne songer que ta parfaite souverainneté
sur moi, mes rêves, et mon éternité.

Frantz Le beau

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