lundi, janvier 01, 2007

Muse

O soleil !
De mes nuits froides et floues
Chaumiere fantastique de mes ans
Congedies sous la brume de l'orage
Fredonne-moi encore cette chanson
Celle que tu chantais ... O deesse !
Lorsque je devais fuir la ruche volante
De mon etre juvenile et hautain
Pour venir, volontiers, m'accrocher
A tes seins ronds, durs et chauds
Comme la paume d'un midi d'ete
Et tes reins fluides, houleux et denses
Et ton souffle d'amandier paisible
Et mon coeur incruste dans sa crampe
Enfantine, timide et fievreuse .

Frantz Le beau

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