vendredi, décembre 01, 2006

Extravagance

Ton coeur

S'ajoutant à mes soirs
M'est comme un ciel luisant
Mille espaces, mille lanternes

Tes mains

C'est une nuit qui s'annonce
Sans que l'ombre de quatre heures
N'en tienne compte de son plein

Tes yeux

On dirait que les lunes
Se désistent de bon gré
Car étant convaincues

Tes joues

Ce sont des perles perdues
Sous la nuit onduleuse
D'un printemps détourne

Tes hanches

O j'ai peur a y croire
Car trop denses, trop houleuses
Leur vertige m'assassine

Ton nom

O ce verbe parfumé
Me hantant corps et âme
Meme mes rêves et ma lampe
Meme le ton de ma plume .

Frantz Le beau
TOUS DROITS RESERVES< BOSTON

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