Tu
fonces
tes sourcils touffus
sur ton visage d'amour
sous tes lèvres violettes
tu grinces tes dents blanches
comme la neige de décembre
oui
blanches comme la sueur de la nuit
prétextant que j'allais avoir peur de toi
que j'allais avoir peur d'avancer
pour respirer ton souffle
me confondre à sa chaleur
m'exiler dans sa jeunesse
de tes paupières battantes
de tes ongles de fées
de ton regard sûr comme celui du maréchal
de tes toisés que j'aime
tu penses vouloir me faire reculer
rebrousser chemin
fuir ma vie ô de ton air écumant ! tu penses
tu penses
pourtant
ce soir
que tu sois loups-garrous
kidnappeuse
diable
que tu sois la reine qui tue
oui
qui tue à longs couteaux
c'est justement sur ton lit au sang rouge
que je veux m'étaler ... m'allonger
sinon
m'oublier
pour parler du plus beau de mes rêves
celui de toucher tes seins
de sourire ton sourire
de coucher ton corps
oui
ton corps.
Frantz le beau
jeudi, août 07, 2008
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