De ton jeune et vif souffle
tu parles chantes contes inventes ... ordonnes dans mon être
et
sans tenir compte de mes quarantaines
sa vibrante chaleur s'apprête à dévisser le socle de mes artères
fissurer le ciment gris de mes murs
les renverser à terre
De tes flammes de vingt ans ... ô de ton air de volcan d'Amérique !
tu craches tes laves brûlantes sur le trop froid de mes vieilles eaux
tu roules comme une spirale pleine sous mes élans tout moribonds
et mes muscles affaiblies qui pleurent leur fougue des ans passés
De tes cillements dormants
De tes seins au beau présent de l'indicatif
ô de tes jambes viriles comme le jour bravant les ghettos obscurs de la nuit !
de tes gestes secs
oui
de ta chair insatiable et douce
joyeuse tu m'entraines ... tu m'entraines ... tu m'entraines
tu me propulses en l'air dans l'espace
sans faire cas de mes quarantaines
de mon souffle haut
de ma tombée
Et
De tes mains lisses ... encore ... tu me touches
m'assassines le sang
me demandes encore
Mais
Je me demande
enfin
M'aimes-tu vraiment ... Choucoune
tout comme moi-même
de tout coeur
Je t'aime ... mon amour.
Frantz Le beau
vendredi, août 01, 2008
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