Je feutre mes lettres humides
Sur les colonnes robustes
De ton soleil splendide
Et des vents si injustes
Sement deja l'amertume
Dans le coeur de ma plume
Je proclame Ta Grandeur
Faite de verbe et d'amour
Et leur ton tentateur
Me poursuit comme des ours
Pretextant que mes voeux
Ne tiennent pas leurs aveux
Et quand bien ma priere
Se debat dans le gouffre
Ils l'expient comme une pierre
Dans un riz qui s'engouffre
Et le froid m'envahit
Comme la brume infinie
Puis le souffle du vertige
De leurs voeux assassins
Et la haine qui se fige
Sur mon front de gamin
Et le feu de l'enfer
Qui grimace entre freres .
Frantz Le beau
samedi, décembre 09, 2006
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