Le moi s'est momifié
Mon âme est séquestrée
Plus rien que mon effroi
Je veux rentrer chez moi
Je vais dire a mon rêve
D'oublier sa réplique
Ce discours qui s'achève
Comme une fleur anarchique
Je vais reluire le feu
De mon être enfantin
La où est le vrai teint
De ce rêve malheureux
Je vais reprendre ma droite
Enclavée sous le sable
ô ce sable méprisable
Cette audience maladroite
Ce stadium plein de fous
De risibles, de rêves flous
De palabres, de faux dieux
De mystères ombrageux
Je vais dans la demeure
De mon vrai rédempteur
Lui qui m'aime de tout coeur
Connait mieux ma froideur.
FRANTZ LE BEAU
TOUS DROITS RESERVES, BOSTON
dimanche, novembre 19, 2006
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