Comme une eau qui déferle
Dans un gouffre sans contour
Pierres, cadavres emportés
Elle et moi sans espoir
Et le frein de nos yeux
Se cassait tout a coup
Puis une mer désastreuse
Deux requins régimbaient
Et cette mer transplantée
Au carrefour du sommeil
Se mettait à rugir
Comme un lion affamé
Ses vagues de quadrupede
Sa queue de dinosaure
Ses griffes de caiman
Son sourcil de serpent
Ses dents dévergondées
Ses yeux désappointés
Ses axes enchevêtrés
Comme l'artère de l'espace
Et elle, et moi, tout tristes
Creves, boueux, apeurés
Cette nuit m'a paru
Trop aigre et trop stupide .
FRANTZ LE BEAU
TOUS DROITS RESERVES
mercredi, novembre 15, 2006
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