On conteste
Ses colonnes
et du reste
Sa couronne
On Le hait
pour Son verbe
qui renait
même les herbes
On Le case
comme un lion
de Sa base
sur le mont
On Le baise
finalement
comme une lèse
que l'on rend
On L'arrête
Le bouscule
O Le fouette !
Le bascule
On L'enlise
L'interpelle
Le déguise
en pêle-mêle
On Le tord
jusqu'aux os
tire au sort
Son manteau
On Lui crache
au visage
et Le lache
à la rage
On Le traine
ô tout nu !
nie Sa peine
en pleine rue
Le renie
sous Ses larmes
L'avilit
en vacarmes
On Le cloue
sur la croix
ô quel coup !
par surcroit
On Le moque
a Sa gauche
ô quel choc !
quelle débauche !
Du vinaigre
dans l'éponge
O L' intègre !
que L'on ronge
Et pourtant
Son amour
suit Son sang
sans détour .
LE BEAU FRANTZ
TOUS DROITS RESERVES, OCTOBRE 2006, BOSTON
dimanche, octobre 22, 2006
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