dimanche, janvier 21, 2007

O Poesie !

J'ai parcouru les monts
Et les fibres de l'esprit
Vers ta definition
Plus rien ne rime ton lys

J'ai beau assassiner
Et le rhum, et le vin
Aux fins de t'inspirer
Plus rien ne rime ton rhin

J'ai beau faire preuve de foi
Sous l'ombre de mes sophismes
Ma plume teintee d'effroi
Plus rien ne rime tes ismes

J'ai beau chercher d'en haut
Ton coeur, et ton essence
Ma tete bourree de mots
Plus rien ne rime ta danse


J'ai beau sombrer mon corps
Dans l'encre de la grammaire
Malgre tout ce decor
Mon corps n'a plus ton air

J'ai beau imaginer
La sphere de ton avenue
Mais puis-je te demander
O Amour ! Qui es-tu ?

Frantz Le beau

jeudi, janvier 18, 2007

La Magistrature

Quand donc la toute mesure
De la magistrature
N'est pas sa belle parure
Que dire de son augure

Quand elle est prise seulement
Sous l'angle de petits clans
Que dire de son jugement
Que dire du malveillant

Quand son imperatif
Est hors de son actif
Que dire du vocatif
Que dire du plumitif

Quand elle ne fait office
Que dans des artifices
Que dire du prejudice
Que dire de ses complices

Quand elle est mise a part
Au loin de tout regard
Ses maux et ses cauchemars
Que de de son pretoire

Quand elle est releguee
Au coin sans equite
Au froid demerite
Que dire de son allee

Quand elle est mise en biere
Sans rien que sa misere
Sinon sa seule grammaire
Que dire de ses arteres

Quand son essence royale
S'oublie dans le partial
Quoi dire au caporal
Quoi dire au general

Quand elle ne s'accommode
A sa robe d'Emeraude
O que dire de ses odes !
O que dire de son code !


Quand elle se definit
Sous l'ombre de " mes amis "
Que dire de son pays
Que dire de sa survie

Frantz Le beau

samedi, janvier 13, 2007

L'indecence

Regardez-vous ?

O freres !

Regardez-vous ?

Vous souriez comme des jouets a bebe
Une chansonnette tissee au fil pourri
Enchevetre de boue et d'inconscience

Vous vegetez dans le noir le plus obscur
La taille de votre misere depasse l'imaginaire
Et vous riez comme des taupes qui ne voient pas leur laideur toute fievreuse

Retirez-vous !

Retirez-vous !

Et

Les salons tombent
Les papiers s'envolent
Les paroles se taisent
Les couronnent s'ecrasent
Les palais s'effondrent

Retirez-vous

O freres !

Les ridicules et les farces fuient comme la glace sur le soleil
Les imposteurs et leurs alliees foutus a tout jamais

Et

Vous comprendrez
Que vous etiez des geants
Des batisseurs
Des lumieres
Des dieux

Qui s'oubliaient trop longtemps

Trop longtemps

Frantz Le beau

mercredi, janvier 10, 2007

O Supplice !

Pourtant tu es plus laid
Encore que ses forfaits
Notoire pour tes effets
D'hommes nets n'en fient tes mets
Ainsi tu suis les traits
Impies d'un air marais
Sinon plus que jamais
O Paix ! Ou est ta Paix ?
Nuit sombre ... Comme tu m'effraies !

Frantz Le beau

Quel Beau Nom

O Roi sempiternel
Je sens l'air du beau ciel
En Ton nom eternel
Son amour fait de miel
Unifiant, et fidele
Si pur, et immortel .

Frantz Le beau

lundi, janvier 01, 2007

Muse

O soleil !
De mes nuits froides et floues
Chaumiere fantastique de mes ans
Congedies sous la brume de l'orage
Fredonne-moi encore cette chanson
Celle que tu chantais ... O deesse !
Lorsque je devais fuir la ruche volante
De mon etre juvenile et hautain
Pour venir, volontiers, m'accrocher
A tes seins ronds, durs et chauds
Comme la paume d'un midi d'ete
Et tes reins fluides, houleux et denses
Et ton souffle d'amandier paisible
Et mon coeur incruste dans sa crampe
Enfantine, timide et fievreuse .

Frantz Le beau

O Supplice !

Pourtant tu es plus laid
Encore que ses forfaits
Notoire pour tes effets
D'hommes nets n'en jouissent tes mets
Ainsi tu suis les traits
Impies de ses attraits
Sinon plus que jamais
On souffre de la vraie paix
Noblesse comme tu m'effraies !

Frantz Le beau