samedi, novembre 18, 2006

Petit cercueil

Quand la feuille se dessèche
Et les vagues de la nuit
Nuit noircie par la mêche
Vagues mouillées et brumeuses

La rosée ne rit pas
Le soleil plie ses yeux
Un refrain sort d'en haut
Et l'enceinte qui frédonne

Le silence se fait homme
Et le glas seul claironne
Un enfant qui sourit
Ses beaux jours dépassés

L'amertume et des larmes
Des regards qui se fanent
Des discours incertains
l'ignorance et l'enfance

Et l'on sort du dedans
Traverssant le couloir
ô doux petit cercueil !
Comme ton teint m'assassine.

FRANTZ LE BEAU
TOUS DROITS RESERVES, BOSTON

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