dimanche, octobre 22, 2006

Lui

On conteste
Ses colonnes
et du reste
Sa couronne

On Le hait
pour Son verbe
qui renait
même les herbes

On Le case
comme un lion
de Sa base
sur le mont

On Le baise
finalement
comme une lèse
que l'on rend

On L'arrête
Le bouscule
O Le fouette !
Le bascule

On L'enlise
L'interpelle
Le déguise
en pêle-mêle

On Le tord
jusqu'aux os
tire au sort
Son manteau

On Lui crache
au visage
et Le lache
à la rage

On Le traine
ô tout nu !
nie Sa peine
en pleine rue

Le renie
sous Ses larmes
L'avilit
en vacarmes

On Le cloue
sur la croix
ô quel coup !
par surcroit

On Le moque
a Sa gauche
ô quel choc !
quelle débauche !

Du vinaigre
dans l'éponge
O L' intègre !
que L'on ronge

Et pourtant
Son amour
suit Son sang
sans détour .

LE BEAU FRANTZ
TOUS DROITS RESERVES, OCTOBRE 2006, BOSTON

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